La semaine sainte ; Une semaine de retraite

Le Christ est ressuscité Alléluia

Couvent des sœurs Franciscaines
du Sacré Cœur de Gengenbach

Pour la semaine sainte de cette année le séminaire a eu l’occasion de vivre une semaine complète de retraite. En effet, le calendrier de la faculté avait fait vaquer les cours cette année. Nous nous sommes donc retirés au couvent des sœurs Franciscaines du Sacré Cœur de Gengenbach, dans la Forêt Noire. Du lundi au jeudi nous avons fait l’expérience du silence et de la méditation, en particulier par le chemin de l’art. Le jugement dernier de Michel-Ange (Rome, Chapelle Sixtine) nous à introduit au mystère eschatologique. Les « Dernières paroles du Christ en croix » de Jean-Baptiste Pergolèse et le langage des lamentations chez Thomas Luis da Victoria, Heinrich Schütz et dans la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach ont porté notre méditation dans la musique.

Le mardi saint nous avons fait une coupure dans notre retraite en silence pour rejoindre la communauté diocésaine réunie pour la Messe chrismale. Comme chaque année ce fut l’occasion de retrouver le presbyterium de notre diocèse.

Endeuillés par le décès du vicaire général de notre diocèse, Mgr Martin BOGNER, nous nous sommes unis à la célébration de ses funérailles par la prière du Chemin de croix.

le reposoir à la chapelle St Modeste Andlauer

Jeudi matin, à la nuit noire (5h), nous sommes entrés dans la prière d’un office des Ténèbres. Par le chant des psaumes, en écoutant la parole de Dieu, accompagnés par la prédication de saint Augustin, nous avons veillé dans la nuit, tournés vers le Soleil levant qui vient nous visiter « pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix » (Lc1, 79).

De retour à Strasbourg pour vivre les trois jours saints nous avons accueilli parmi nous 5 jeunes hommes qui avaient voulu partager notre vie et notre prière, prêts pour assurer la prière, le service de l’autel et de notre évêque à la cathédrale.

Pour accompagner le Christ dans son agonie nous nous sommes relayés au reposoir toute la nuit du jeudi au vendredi saint.

Chapelle Ste Maire Majeure, le jour de Pâques

Le Père Laurent Marie Pocquet du Haut-Jussé (sjm) nous a aidés à faire la lecture mystagogique de chacune des célébrations qui faisaient notre quotidien, de la procession des rameaux jusqu’à la messe de la résurrection.

Dans la joie de l’octave de pâques, nous avons repris nos études.