Le
12 et 13 décembre, nous avons eu le plaisir au Séminaire de vivre un weekend
communautaire. Le moment n’était pas choisi au hasard, puisqu’il s’agissait du
weekend d’ouverture de la porte sainte de la miséricorde, geste voulu par le
pape François pour entamer un jubilé qui durera un an.
Le
samedi 12 au matin, après la prière des laudes nous avons pris la route pour
nous rendre sur la montagne sainte de l’Alsace, au Mont Saint Odile. Ce voyage a
prit pour nous la forme d’un court pèlerinage. Nous avons participé à la messe dans
la basilique, présidée par Monseigneur Lagleize, évêque du diocèse voisin de
Metz. Au cours de la célébration notre archevêque a ouvert une porte sainte dans
le sanctuaire, avant de le faire le lendemain
en notre cathédrale.
Mais pourquoi des
séminaristes sur le Mont ? La question peut être posée. Si nous nous
sommes rendus dans ce sanctuaire, c’est avant tout parce que nous fêtions la
sainte Odile, patronne de l’Alsace. Mais aussi parce qu’il s’agit du centre
spirituel de notre diocèse. Le lieu d’une adoration ininterrompue du Saint
Sacrement par tout les alsaciens. Quel plus beau lieu pouvions nous choisir
pour vivre ce weekend ?
Nous avons aussi eu
la joie de prendre notre repas avec les adorateurs, de les servir à table, de discuter
avec eux et de leur montrer qu’il y a des séminaristes dans le diocèse et que
de la même manière que le peuple chrétien en Alsace prie pour ses séminaristes,
nous prions pour lui. Avant de partir, nous n’avons pas oublié de nous arrêter
à la source afin de boire un peu d’eau mais aussi de nous laver les yeux.
N’oublions jamais de garder nos yeux ouverts sur la Vérité afin de toujours
rester dans la lumière !
Le
Dimanche nous avons eu la joie de participer à l’ouverture de la porte sainte
en notre cathédrale. La liturgie a été présidée par notre archevêque. Nous
avons tous été très ému par l’ouverture de cette porte, mais aussi par la
présence de Mgr Gémayel, évêque de l’éparchie de Notre Dame du Liban, qui a
donné l’homélie. Cette homélie fut un message d’espoir pour nous tous, mais
aussi un message de fraternité entre nos deux rites, latin et maronite. Mgr
Grallet et Mgr Gemayel ont d’ailleurs franchis ensemble la porte sainte et
symboliquement allumé un cierge dans le nouvel espace dédié au sacrement de la
pénitence et de la réconciliation qui a été aménagé dans la cathédrale (ancien
portail antiquaire).
Ce
moment communautaire a sans aucun doute participé à notre marche vers celui que
le temps de l’Avent nous fait attendre avec toute l’Eglise.