La 5ème année de séminaire est une année décisive pour l’engagement. Au cours du temps
pascal, nous avons eu à poser le choix de l’ordination diaconale. C’est par une lettre
manuscrite que nous exprimons notre volonté de nous engager au célibat pour le Royaume, à
la célébration quotidienne de la liturgie des heures pour l’Église et pour le monde, et à
l’obéissance à l’évêque. Cette année est donc vraiment décisive.
Pour nous préparer à faire ce pas, nous sommes envoyés à mi-temps dans une paroisse. Le
curé, maître de stage, a la mission de nous former à la vie paroissiale et de vérifier si nous
sommes prêts pour répondre aux exigences de cet engagement.
En parallèle de la vie paroissiale nous achevons notre formation universitaire par les cours
de master et le travail du mémoire. C’est le temps de l’approfondissement et de la
spécialisation. Les cours que nous recevons sont comme des clefs de voûte qui achèvent et
donnent l’unité à toute la formation. Par des sujets transversaux, nous utilisons toutes les
connaissances acquises au cours des 3 premières années de licence.
Baptiste : « Cette année est passionnante pour moi parce que mon investissement dans la
paroisse est plus concret et plus diversifié. Mais la difficulté est de gérer les deux emploi du
temps. »
Adrian : « Le temps passe très vite. Nous sommes déjà à la cinquième année de la
formation en vue du sacerdoce. Le discernement arrive à sa maturité. Nous passons une
partie de la semaine en paroisse. Cela nous permet de voir les réalités pastorales, rencontrer
des gens, apprendre à travailler avec les autres et surtout se former à l'école de Jésus le bon
pasteur. C'est une année exigeante. Il y a beaucoup de travail, il faut donc arriver à maintenir
un équilibre. Par exemple, dans un même week-end nous devons nous occuper des servants
d'autel, préparer un enseignement sur une épître du Nouveau Testament pour les fraternités
paroissiales de la Parole, animer un groupe de Catéchèse, participer à la messe dans une
maison de retraite, rencontrer les paroissiens lors d'un repas paroissial, bref, les journées
sont chargées. On peut ainsi s’imprégner le plus possible de la réalité vécue dans une
communauté de paroisses. Si le séminariste est heureux de ce qu'il fait, de ce qu'il est en train
de vivre, à mon avis c'est un bon signe pour son discernement ».
Adrian et Baptiste