Les
religieuses du séminaire
Sœur Josette Ensch et sœur Marie-Céline Fuchs, religieuses
de la Charité, font partie de la communauté du Séminaire depuis maintenant 15
ans. Mais au sein de notre Séminaire diocésain, la présence de la vie
religieuse à l’école de saint Vincent de Paul remonte à plus de 150 ans. Il y a
40 ans il y avait encore cinq religieuses
au Séminaire qui s’occupaient d'une très grande communauté de séminaristes.
Mais aujourd'hui les sœurs ne sont pas moins indispensables, malgré une
communauté plus petite. Durant une petite discussion, un mercredi soir, j'ai pu
en savoir plus sur ce que vivaient les sœurs de la Charité dans notre maison.
Sœur Marie-Céline Fuchs (à gauche) et Sœur Josette Ensch (à droite) |
Nos deux religieuses sont d'abord une présence priante, car
la croissance d'un séminariste tient pour beaucoup de sa croissance spirituelle
grâce à une bonne disposition du cœur et une prière constante. Les sœurs sont aussi
au Séminaire un témoignage vivant de vie consacrée, par leur vie donnée à Dieu
et aux autres. Leur présence féminine est encore une richesse qui contribue à
l'unité de la communauté : sœurs, séminaristes, Pères directeurs. Les sœurs
échangent aussi avec les prêtres formateurs pour le discernement des vocations,
car le regard féminin complète celui des Pères. Elles sont présentes avec nous
aux offices, aux repas, aux conférences et aux fêtes. Plus concrètement, les
sœurs participent aux tâches de la vie courante, comme le fleurissement de la
maison, le rangement en cuisine, la préparation des fêtes, ou encore des tâches
de coutures particulièrement appréciées dans une maison d’hommes.
Après ce regard formel, il faut ajouter que les sœurs gardent
des contacts avec des prêtres qu’elles ont connus durant leurs années de
formation au Séminaire. De temps en temps, m'a-t-on confié, quelques jeunes
prêtres viennent déjeuner chez les sœurs afin de discuter de leur intégration
dans la vie en paroisse. Cela donne beaucoup de joie aux sœurs, de voir de
jeunes séminaristes devenus prêtres, eux pour qui les sœurs ont tant priés. Il
y a là une certaine forme de maternité spirituelle que les sœurs exercent au
milieu de nous.
Les sœurs de la Charité sont au Séminaire une présence
féminine précieuse, qui apportent une approche différente et complémentaire sur
le parcours des séminaristes, qui nous aident à devenir des prêtres biens
formés, aussi bien humainement que spirituellement.
Que dans cet article, elles soient vivement remerciées pour leur présence, leur prière, leur patience et leur
service constant.
Anthony RIEN (5ème année)