vendredi 10 février 2017

Les religieuses du séminaire


Sœur Josette Ensch et sœur Marie-Céline Fuchs, religieuses de la Charité, font partie de la communauté du Séminaire depuis maintenant 15 ans. Mais au sein de notre Séminaire diocésain, la présence de la vie religieuse à l’école de saint Vincent de Paul remonte à plus de 150 ans. Il y a 40 ans il y avait encore cinq  religieuses au Séminaire qui s’occupaient d'une très grande communauté de séminaristes. Mais aujourd'hui les sœurs ne sont pas moins indispensables, malgré une communauté plus petite. Durant une petite discussion, un mercredi soir, j'ai pu en savoir plus sur ce que vivaient les sœurs de la Charité dans notre maison.

Sœur Marie-Céline Fuchs (à gauche) et Sœur Josette Ensch (à droite)


Nos deux religieuses sont d'abord une présence priante, car la croissance d'un séminariste tient pour beaucoup de sa croissance spirituelle grâce à une bonne disposition du cœur et une prière constante. Les sœurs sont aussi au Séminaire un témoignage vivant de vie consacrée, par leur vie donnée à Dieu et aux autres. Leur présence féminine est encore une richesse qui contribue à l'unité de la communauté : sœurs, séminaristes, Pères directeurs. Les sœurs échangent aussi avec les prêtres formateurs pour le discernement des vocations, car le regard féminin complète celui des Pères. Elles sont présentes avec nous aux offices, aux repas, aux conférences et aux fêtes. Plus concrètement, les sœurs participent aux tâches de la vie courante, comme le fleurissement de la maison, le rangement en cuisine, la préparation des fêtes, ou encore des tâches de coutures particulièrement appréciées dans une maison d’hommes.

Après ce regard formel, il faut ajouter que les sœurs gardent des contacts avec des prêtres qu’elles ont connus durant leurs années de formation au Séminaire. De temps en temps, m'a-t-on confié, quelques jeunes prêtres viennent déjeuner chez les sœurs afin de discuter de leur intégration dans la vie en paroisse. Cela donne beaucoup de joie aux sœurs, de voir de jeunes séminaristes devenus prêtres, eux pour qui les sœurs ont tant priés. Il y a là une certaine forme de maternité spirituelle que les sœurs exercent au milieu de nous.

Les sœurs de la Charité sont au Séminaire une présence féminine précieuse, qui apportent une approche différente et complémentaire sur le parcours des séminaristes, qui nous aident à devenir des prêtres biens formés, aussi bien humainement que spirituellement.


Que dans cet article, elles soient vivement remerciées pour leur présence, leur prière, leur patience et leur service constant.

                                                                                                                    Anthony RIEN (5ème année)