lundi 14 janvier 2013

Fête patronale et Institutions à l’acolytat

Fête patronale et Institutions à l’acolytat
Le 8 décembre 2012
au Grand Séminaire de Strasbourg



 « Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc1, 38).


Eucharistie du 8 décembre 2012

C’est par ces mots que l’Evangile du 8 décembre se termine. Ce jour-là, l’Eglise célèbre la fête de l’Immaculée Conception. C’est le pape Pie IX qui en 1854 définit ce dogme d’une manière que la prière liturgique exprime parfaitement ce jour-là : « Seigneur, tu as préparé à ton fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge, puisque tu l’as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton fils […] ».
Le Grand Séminaire de Strasbourg a des raisons toutes particulières de s’associer à cette solennité de toute l’Eglise puisque ce jour est celui de sa fête patronale. Notre chapelle a revêtu pour l’occasion son habit de fête. Le personnel, les bénévoles, les intervenants dans la formation des séminaristes (prêtres ou laïcs), une délégation de professeurs de la Faculté de Théologie catholique de Strasbourg et une délégation de séminaristes du Séminaire S. Charles Borromée de Fribourg (Allemagne) étaient invités à cette célébration avec la communauté des séminaristes et les Pères du Séminaire. 

De plus, c’est la tradition que les séminaristes de quatrième ou cinquième année vivent à cette occasion l’étape liturgique de l’acolytat qui jalonne leur formation au ministère de prêtre. « L'acolyte est institué pour aider le diacre et servir de ministre au prêtre. Il lui revient de s'occuper du service de l'autel, d'aider le diacre et le prêtre dans les fonctions liturgiques et principalement dans la célébration de la messe ; il lui appartient en outre de distribuer la sainte communion, en tant que ministre extraordinaire, chaque fois que les ministres dont il est question au canon 845 du Code de droit canonique, manquent ou en sont empêchés en raison de leur état de santé, de leur âge avancé ou de leur ministère pastoral, ou encore chaque fois que le nombre des fidèles qui s'approchent de la sainte Table est tellement important que la célébration de la messe en serait prolongée. Dans les mêmes cas extraordinaires, on pourra lui confier le soin d'exposer publiquement le Saint Sacrement à l'adoration des fidèles et de le reposer ensuite, mais non de donner la bénédiction au peuple. Il pourra aussi, s'il en est besoin, veiller à la préparation des autres fidèles qui seraient occasionnellement appelés à aider le prêtre ou le diacre dans les fonctions liturgiques, en portant le missel, la croix, les cierges, etc.; ou en exerçant d'autres charges de ce genre. Il remplira ces fonctions avec plus de dignité s'il participe à la sainte Eucharistie avec une piété chaque jour plus grande, s'en nourrit et en acquiert une connaissance plus élevée.

L'acolyte, destiné particulièrement au service de l'autel, doit s'initier à tout ce qui se rapporte au culte public de Dieu et s'appliquer à en pénétrer le sens intime et spirituel: il pourra ainsi s'offrir chaque jour tout entier à Dieu et être pour tous, dans la maison de Dieu, un exemple de dignité et de respect; il doit enfin porter un amour sincère au Corps mystique du Christ, c'est-à-dire au peuple de Dieu, et particulièrement aux faibles et aux malades. » (Paul VI, Lettre apostolique « Ministeria Quaedam » du 15 Aout 1972)
Cette année nous avons entouré Didier, Sébastien et Xavier dans cette étape liturgique de leur formation. Monseigneur Vincent Dollmann, évêque auxiliaire de Strasbourg a présidé l’Eucharistie, concélébrée par 16 prêtres venus pour l’occasion. 

Sebastien, Didier, Mgr. Dollmann, P. Reichert et Xavier
Cette magnifique célébration était animée par le petit chœur du Grand Séminaire dirigé par Cyprien Sadek, notre maître chant habituel qui est aussi le chef de chœur de la Maitrise de la cathédrale Notre Dame de Strasbourg, accompagné à l’orgue par notre fidèle organiste du lundi, Olivier.
La présence de Monseigneur Dollmann fut particulièrement émouvante, parce qu’il fut durant treize années directeur au Grand Séminaire et que c’était la première fois qu’il y revenait comme évêque. 
La fête se prolongea ensuite par le traditionnel repas festif en présence des invités et des familles des nouveaux acolytes. 

Repas festif
Oui, nous pouvons chanter avec le psalmiste « le Seigneur fait pour nous des merveilles ».