dimanche 25 décembre 2011

Fête de Noël et remise de médailles du travail

Avant le grand départ en famille et en paroisse, nous nous sommes réunis avec toute la communauté du séminaire pour fêter Noël ensemble. Tout en partageant un repas, la soirée était bien animée entre chants, contes, diverses animations, et cadeaux offerts les uns aux autres. Ce fut une joie aussi d'écouter la belle interprétation par Elvira Karpenko, accompagnée au piano par le père Reichert, de quelques airs de Noël en letton.





Lors de ce repas, il y eut un autre temps fort : la remise de la médaille du travail à Anita Klein et Antoine Bossard pour vingt années de bons et loyaux services. Tous deux sont au service de notre Séminaire, respectivement comme employée et intendant. Ils nous ont permis de remonter un peu dans le temps, puisqu'au fil des ans ils ont connu plusieurs supérieurs et de nombreux séminaristes dont beaucoup sont aujourd'hui prêtres.







Ainsi, notre beau temps de l'Avent a touché à sa fin, dans l'attente ardente de la venue du Christ, 

Toute la Communauté vous souhaite,
chers lecteurs fidèles,
une très sainte et joyeuse fête de Noël
et une belle année 2012 !

Nativité - Chœur de l'église Sainte Madeleine, Strasbourg

jeudi 8 décembre 2011

8 décembre : une triple fête pour le Séminaire

Ce jeudi 8 décembre 2011 a été une triple occasion de fête pour notre communauté du Grand Séminaire.
Tout d’abord nous célébrions en ce jour la solennité de l’Immaculée Conception. La bienheureuse Vierge Marie est celle qui a suivi à la perfection l’appel du Seigneur. Comme mère des croyants, elle intercède particulièrement pour chacun de nous, séminaristes, dans notre réponse personnelle à l’appel du Seigneur.
Ensuite, cette journée est aussi la fête patronale de notre Grand séminaire placé sous le patronage de Sainte Marie Majeure.
Et enfin, c'est à cette occasion que nous avons célébré l'institution de Nicolas Tousch (séminariste en 5ème année) à l’acolytat, par notre archevêque Mgr Grallet qui présidait la célébration.

Nicolas Tousch était professeur d’histoire avant d'entrer au Séminaire. C'est là sa dernière "étape" avant l'ordination diaconale puis sacerdotale. Etre institué acolyte en un jour de fête mariale revêt pour lui une signification particulière car il était deux années durant à Fribourg en Suisse pour des études de théologie mariale, travaillant tout particulièrement sur le mystère de la Vierge Marie au sein de l’Eglise.
Depuis cette année, il est en stage pastoral à Illfurth avec l'abbé Franck Guichard, curé de la communauté de paroisse Saint Martin sur Ill et Largue, qui était présent pour l'occasion.

La journée s’est terminée par un repas convivial.

dimanche 13 novembre 2011

L'After du pélé-jeunes de Lourdes accueilli au Séminaire

Ce dimanche 13 novembre, nous avons pu accueillir plusieurs groupes du pélé-jeunes de Lourdes au sein du Grand séminaire dans le cadre de l' "after-pélé" (retrouvailles après le pèlerinage de juillet). Le pélé-jeunes existe depuis plus de 10 ans, et rassemble chaque année environ 800 jeunes chrétiens d'Alsace de 13 à 17 ans (site web : http://pelejeunes.diocese-alsace.fr). "Être fraternel", tel était le thème de la rencontre : "Etre fraternel : quel talent !". Car la fraternité ne se vit pas seulement au moment du pèlerinage. Il faut aussi oser la vivre au quotidien dans le quartier, la famille, le collège, la paroisse...

A la chapelle du Grand séminaire, devant les jeunes des zones pastorales de Mines-Guebwiller, Haguenau et Trois-Frontières, ont pu témoigner Francis (séminariste en 2ème année) avec Marie et Maxime (voir photo ci-dessus). Dans d'autres lieux encore, Jérémy (séminariste en 1ère année) et Philippe (séminariste en 2ème année), ainsi que d'autres jeunes qui ont choisi de s'engager de diverses manières (aumônerie, associatif, caritatif, etc.) ont également pu partager leur manière à eux d'être fraternel, de se donner, de s'engager.



L'objectif de ces témoignages était que chacun des jeunes puisse s'exprimer sur le thème de la fraternité. Chacun doit prendre conscience qu'à son âge il est capable d'être fraternel dans son quotidien, selon ses talents. Chacun doit ainsi connaître ses dons, trouver ou retrouver confiance en soi, et surtout aussi oser.

Trois séminaristes ont ainsi pu donner un témoignage sur leur engagement et sur leur façon d'être fraternel, d'une part dans leur vie de séminariste au quotidien au travers de la vie communautaire, et d'autre part dans leur engagement pastoral (visite des personnes âgées, soutien scolaire pour les enfants défavorisés, visite des malades, catéchèse, etc.).

La journée s'est terminée par une célébration eucharistique, présidée par notre archevêque Mgr Grallet, dans la chapelle du collège épiscopal Saint-Etienne.

dimanche 6 novembre 2011

Fête patronale au Grand séminaire de Fribourg en Brisgau (Allemagne)

Depuis de longues années, le Séminaire de Strasbourg entretient des liens d'amitié avec le Séminaire voisin du diocèse de Fribourg en Allemagne. Cette proximité s'exprime tout particulièrement au moment où nos deux maisons célèbrent leur fête patronale. 

Le séminaire diocésain de Fribourg (Allemagne)
Fidèles à cette longue tradition, nous étions sept à rejoindre Fribourg ce 6 novembre, à l'occasion de la fête de St Charles Borromée sous le patronage duquel été placé le Erzbischöflisches Priesterseminar "Collegium Borromeum" (Séminaire diocésain St Charles Borromée) de l'autre côté de Rhin. Nous avons débuté la journée avec la célébration de l'Eucharistie, au cours de laquelle, le prêtre responsable de la pastorale diocésaine des jeunes a prêché avec une attention particulière pour les jeunes qui discernent leur vocation. La journée s'est ensuite prolongée autour d'un apéritif et d'un repas de fête à l'issue duquel a été présentée la formule qui accueille chaque année les nouveaux entrants à Fribourg. Il s'agit d'une "Bibelschule" (école biblique) vécue durant 9 semaines en Israël. Enfin nous avons prolongé et terminé avec un diaporama commenté de la visite du pape Benoit XVI au sein même de leur séminaire le weekend du 25 septembre dernier. Cette journée nous a permis de rencontrer les séminaristes allemands, et aussi de revoir certains d'entre eux rencontrés les précédentes années. Ainsi, le très bon accueil allemand fut l'occasion de poursuivre cette longue amitié.

Icône de St Charles Borromée
(chapelle du séminaire)

Fête patronale du séminaire

samedi 1 octobre 2011

Une école d'oraison pour tous au Grand Séminaire

FAIRE L’EXPERIENCE de l’ORAISON
« Seigneur, apprends-nous à prier » Luc 11,1
La prière : un chemin pour trouver sa vie

A la demande d’étudiants, un temps d’initiation et d’expérimentation commune de la prière silencieuse sera proposé le lundi soir, deux fois par mois au Séminaire. Ce temps sera animé par le Père Muslin, responsable du Service diocésain des vocations.

DEROULEMENT :
18h25 : messe avec la Communauté du Grand Séminaire
19h : introduction à l’expérience de la prière intérieure
19h15 : « 30 minutes pour Dieu », temps d’oraison
19h45 : petit moment convivial
20h : fin (et la soirée reste disponible)

LIEU : Chapelle du Grand Séminaire.

DATE de la prochaine rencontre : LUNDI 26 MARS 2012
Dates suivantes : 16 avril, 30 avril, 14 mai

mercredi 14 septembre 2011

Bénédiction de notre salle commune de travail et de cours et installation d'une nouvelle Croix

Ce 14 septembre 2011, avec toute l'Eglise nous avons célébré la fête de la Croix Glorieuse. A l'issue de l'eucharistie pour laquelle nous avaient rejoints des amis et familiers de notre chapelle, nous avons porté en procession jusqu'à notre principal lieu de formation et de vie communautaire une nouvelle Croix spécialement créée par l'artiste Viktor Karpenko pour notre maison.

Viktor Karpenko partage une partie de notre vie de communauté, puisqu’il continue de travailler actuellement à la restauration des tableaux de notre chapelle. La Croix qu'il a réalisée pour nous est la copie à l'identique d’une œuvre de Giotto di Bondone (1265-1337) dont l’original, daté vers 1315, est au musée du Louvre. Le Christ est en Croix sur un fond doré admirablement damasquiné. Au sommet de la Croix est peint un Pélican, symbole chrétien de charité et de résurrection – le pélican s'arrache les entrailles pour nourrir sa progéniture, symbolisant le Christ donnant sa vie pour sauver les hommes –. A la gauche du Christ se trouve saint Jean et à sa droite, la Vierge Marie.

Nous avons d'abord procédé à la bénédiction de cette nouvelle salle rénovée il y a quelques temps. Puis, dans la prière, la Croix a été fixée à une place d'honneur.

A l'occasion de ce moment marquant de notre vie communautaire, nous avons également pris le temps de réfléchir la place et la fonction de la Croix dans la célébration du Mystère chrétien, à travers une conférence du père Sébastien Schmitt. A l'occasion de ce temps d'étude est apparu clairement à nos yeux combien la Croix est inséparable du sacrifice du Christ dans sa Passion et donc inséparable de l'autel sur lequel le Christ lui-même continue de se donner à nous aujourd’hui, pour nous transformer et unir l’offrande de nos vies à la sienne.
Notre regard tourné vers la Croix, symbole de notre espérance, nous allons à la rencontre du Christ qui vient, et qui précisément vient se donner à nous dans l’Eucharistie.



lundi 5 septembre 2011

Rentrée 2011 du Grand Séminaire

Après un été bien animé, les séminaristes sont de retour pour une nouvelle année de formation. Nous avons la joie d'accueillir parmi nous un nouveau séminariste, Jérémy, en première année. Nous sommes ainsi cette année 15 séminaristes, accompagnés des 4 prêtres chargés de la formation.

 

Un été bien animé pour tous !
Repas de rentrée au Grand Séminaire
Durant nos retrouvailles nous avons partagé les expériences apostoliques de nos étés qui ont été riches et bien remplis pour tous. Entre autres, certains ont accompagné des pèlerinages (Pélé-Jeunes à Lourdes, Scouts au Mt Saint Michel, au stand des vocations à Lourdes, en Terre Sainte,...), d'autres sont allés travailler un temps (travaux d'été au séminaire, travail en hôpital, au Mt Sainte Odile, à l'évêché...), d'autres encore ont effectué un temps de service (en paroisse, à l'institut St-André de Cernay, à l'école de prière pour les enfants, en association caritative...) et de repos (en vacances, en retraite, en famille...). Les deux nouveaux diacres ont aussi eu une semaine de formation, et ont aussi pu célébrer leurs premiers baptêmes !


Avec les jeunes du monde entier aux JMJ à Madrid ! 
Les séminaristes de Strasbourg se sont aussi rendus à Madrid, avec 400 jeunes d'Alsace, pour les Journées Mondiales de la Jeunesse en août. Nous avons rencontré des jeunes du monde entier. Nous avons vécu un beau temps dans le diocèse de Solsona durant la première semaine où nous avons été très bien accueillis par les habitants et leur jeune évêque. Puis, avant de partir pour Madrid, nous avons vécu une grande rencontre à Barcelone avec tous les jeunes de la Catalogne et ceux qui y étaient accueillis. Enfin nous avons rejoint plus d'un million de jeunes du monde entier à Madrid.  Nous nous sommes aussi joints aux 4500 séminaristes pour célébrer l'Eucharistie avec le pape Benoît XVI qui a tenu à prendre ce temps particulier spécialement pour les séminaristes. Après 24 heures de bus jusqu'à Strasbourg, nous sommes rentrés, peu avant de reprendre le séminaire.
 
Abbaye trappiste d'Orval
Retraite de rentrée à l'Abbaye d'Orval
 Après deux jours au séminaire, d'accueil et de retrouvailles, toute la Communauté est partie en retraite durant une semaine au monastère trappiste d'Orval en Belgique. Accompagnés par la prédication du prêtre jésuite Claude Flipo, nous avons vécu une semaine qui nous a permis d'entrer dans cette nouvelle année, méditant en silence la Parole de Dieu, avec la prière silencieuse, et de nous en remettre pleinement à Dieu

Les lieux de formation des séminaristes pour cette année
Nous serons tous en Alsace cette année, hormis François qui poursuit sa seconde année de formation au Studium Notre-Dame de Vie près d'Avignon. Thomas et Nicolas de 5ème année effectuent leur stage à Saverne et à Illfurth. Nos deux nouveaux diacres, Daniel et Matthieu sont en stage diaconal à Huningue et Mulhouse.

lundi 20 juin 2011

Ordinations diaconales et presbytérales 2011

5 juin 2011 : Ordinations diaconales à l’église St-Pierre-et-Paul de Steinbourg


Ce dimanche 5 juin à 15h, en l'église de Steinbourg près de Saverne Mgr Vincent Jordy, évêque auxiliaire de notre archevêque, a ordonné diacre en vue de devenir prêtre, deux séminaristes : 



Daniel Perez. Il est né en 1977, en République dominicaine (Amérique latine). A 21 ans, il quitte une activité professionnelle dans la banque pour entrer au chemin néocatéchuménal et il reçoit le sacrement de la confirmation à l’âge de 22 ans. En 2009 il demande l'incardination dans notre diocèse et intègre notre Séminaire diocésain en vue de poursuivre sa formation vers le ministère de prêtre. Il est actuellement en stage pastoral à Huningue sous la responsabilité du Père Christophe Sperissen.

Matthieu Joly. Il est né en 1985 dans le Territoire de Belfort. Après ses études secondaires, il entre au Grand Séminaire de Strasbourg en 2004. Il est depuis peu membre stagiaire de la communauté du Puits de Jacob. Il est en stage pastoral dans la paroisse St Etienne de Mulhouse sous la responsabilité du P. Vincent-Marie Meyer, curé de la paroisse et vicaire épiscopal de Mulhouse.


19 juin 2011 : Ordinations presbytérales en la Cathédrale de Strasbourg

Dimanche 19 juin 2011, fête de la Trinité, Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg a ordonné quatre nouveaux prêtres en la cathédrale de Strasbourg : Daniel Isel, Cyrille Lutz, Augustin Yole Ramazani et Damien Fahrner.


Damien FAHRNER. Il est né en 1982. Après avoir exercé le métier de boulanger-pâtissier durant 5 ans il entre au Grand Séminaire de Strasbourg en 2003. Entre 2005 et 2007, il effectue un volontariat en Asie avec les prêtres des Missions Étrangères de Paris, d’abord aux Philippines puis à Pnom Penh au Cambodge. En 2011, fidèle à la riche tradition missionnaire du diocèse, l'archevêque de Strasbourg l'a autorisé a intégrer les Missions Etrangères de Paris. Tout en restant incardiné dans notre diocèse, Il a été envoyé par ses Supérieurs au Cambodge.
Cyrille LUTZ. Il est né à Strasbourg en 1979. Titulaire d’un BTS en biochimie, il est entré au Grand Séminaire de Strasbourg en 2002. Durant ses années de formation il a effectué deux ans de volontariat sur le petit archipel des îles St-Pierre-et-Miquelon puis un séjour d’expérience pastorale dans le diocèse de Metz. Cyrille débute son ministère de prêtre dans la communauté de paroisse de la Haute Doller, à Masevaux.
Daniel ISEL. Il né à Strasbourg en 1975. Après un DUT en sciences de l’industrie, il a exercé le métier de technicien de maintenance à l’aéroport de Strasbourg. Au terme d’une longue période  de recherche il demande son admission au Grand Séminaire de Strasbourg en 2005. Son archevêque l'a envoyé comme vicaire auprès des quatorze paroisses de la communauté de paroisse du Kochersberg, à Truchtersheim.
Augustin YOLE RAMAZANI. Il est né en 1972 dans le diocèse de Kindu au Congo démocratique. À partir de 1994, il accomplit une partie de sa formation au sein de la congrégation des pères maristes à  Nkolbisson, au Cameroun. Il est titulaire d’une maîtrise en philosophie de l’Université Catholique d’Afrique centrale (Yaoundé) et d'un Master spécialisé en droit  de l’Église. Il débute son ministère de prêtre à Sélestat, dans la "Cité des humanistes".

Les 4 nouveaux prêtres le jour de leur première messe au Grand Séminaire

jeudi 16 juin 2011

Retraite de fin d’année à Oberbronn et Admission

Retraite de fin d’année à Oberbronn (13-16 juin 2011)

Comme chaque année, avant la célébration des ordinations et la dispersion de l’été, nous avons terminé notre année par une semaine de retraite. Nous avons été accueillis par les Sœurs du Très Saint Sauveur à Oberbronn et la retraite a été prêchée par le père Bernard Bastian, prêtre de la communauté du Puits de Jacob dont la maison principale est située à Plobsheim.


Le prédicateur nous a conduits à travers les sept demandes de la prière du « Notre Père ». Il nous a surtout fait entrer dans le mystère de la relation filiale que nous entretenons avec Dieu. Oui, Dieu nous aime comme un Père, et la vie éternelle c’est de le connaître ! Ainsi débuta notre parcours. Et tout au long de la semaine, nous avons cheminé au côté du Christ, Fils du Père, qui prie et apprend à ses disciples à prier le Père.
Nous tous, chrétiens, nous allons vers la maison du Père, et la maison du Père c’est précisément le sein du Père. Jésus en est la porte. Nous nous sommes littéralement plongé durant ces quelques jours dans cette relation de fils que nous vivons avec Dieu le Père, jusqu’à la joie d’obéissance au Père et la docilité à l’Esprit Saint. En effet, la vraie joie, celle qu’a vécue le Christ jusqu’au bout, celle d’être dans le Père et de lui obéir.
Traversant longuement la question du pardon reçu et donné, qui est centrale dans le Notre Père, ce parcours avec le Notre Père nous a donné de vivre une vraie introspection personnelle, et une vraie rencontre de Dieu durant ces jours dans la méditation de la Parole de Dieu et la méditation personnelle.
Quelle joie aussi pour nous d’avoir pu accueillir l’un des responsable de la Communauté dont fait partie Mathieu, séminariste ordonné diacre ce mois de mai, et en mission à la paroisse St Etienne à Mulhouse. La semaine de retraite s’est terminée par la célébration de l’admission de Johan.




Admission de Johan parmi les candidats au sacrement de l’Ordre (16 juin 2011)

C’est Mgr Kratz, évêque auxiliaire, qui a procédé à l’admission de Johan en recevant l’expression public de sa disposition à servir comme prêtre dans le diocèse de Strasbourg. La célébration a eu lieu chez les sœurs d’Oberbronn, non loin de Gumbrechtshoffen, village d’où est originaire Johan.

Ainsi Johan a redit officiellement son désir de devenir prêtre diocésain pour le diocèse d’Alsace, et l’Eglise diocésaine a officiellement reconnu cet appel à la prêtrise.

vendredi 27 mai 2011

Semaine d’immersion dans la zone pastorale de Saverne (23-27 mai 2011)

Comme cela est maintenant devenu une habitude dans notre Séminaire diocésain, nous nous sommes transportés durant une semaine dans une des zones pastorales du diocèse. Ce fut cette année la zone pastorale de Saverne. Nous avons été conduits par l’animatrice de la zone, Marie-Claire Plumeré qui préparait déjà depuis de nombreux mois notre arrivée. Ainsi notre séjour a été très riche en expériences et en rencontres, à la découverte de la vie des communautés chrétiennes.

Accueillis chez les soeurs franciscaines de THAL de MARMOUTIER
Nous avons été accueillis par les sœurs franciscaines du couvent de Thal où nous étions logés, et avons visité l’abbatiale de Marmoutier (monastère fondé au VIème siècle), où nous avons ensuite prolongé la soirée par une veillée de prière pour les vocations que nous avons animée. 

En heure d’enseignement religieux à l’école primaire
Le lendemain, nous avons été chacun dans des classes de l’école élémentaire de Steinbourg primaire pour partager un temps d’enseignement religieux. Pour beaucoup, cela fait des années qu’ils n’étaient pas retournés dans une école primaire ! Belle expérience qui nous a permis de vivre de l’intérieur cette réalité de la pastorale. Nous avons poursuivi par un temps d’échange puis le déjeuner sur place avec les enseignants de l’école. Un beau temps de partage pour donner un témoignage personnel et recevoir le témoignage des enseignants.

Rencontre avec les prêtres de la zone
Après une rapide visite du jardin interreligieux de Saverne, nous sommes ensuite retournés à Thal pour un dîner avec les prêtres de la zone suivi d’un temps d’échange avec eux. Les prêtres de la zone pastorale nous ont vraiment livré une part d’eux-mêmes, de leur vie et de leur expérience personnelle. Leurs encouragements en lien avec leur vie personnelle et pastorale nous ont vraiment touchés.

Visite au centre de détention d’Oermingen
Un autre jour, nous nous sommes rendus au Centre de détention d’Oermingen, ce qui a pu se faire grâce au concours de notre animatrice pastorale, et du prêtre aumônier, Francis Brignon. Cette expérience en milieu carcéral fut une grande première pour la plupart d’entre nous, y compris les prêtres. Bien que situé en pleine nature, avec un climat plus apaisé que d’autres prisons, le climat de l’incarcération, d’enfermement reste une réalité à gérer au jour le jour entre les détenus et les surveillants. Le P. Brignon, aumônier de la prison, nous a fait visiter les locaux avec l’un des gardiens de la prison. L’un des gardiens qui travaille depuis de nombreuses années dans la prison a pris le temps de nous partager ce que tous vivent.
Il y a une vie commune à créer et à vivre entre les personnes incarcérées et le personnel de la maison : direction, gardiens, employés, animateurs. L’aumônier nous a aussi redit que « toute personne est plus grande que son acte », rappelant ainsi qu’il ne faut jamais réduire une personne à ce qu’elle a pu faire de mal un jour de sa vie. Il nous faut toujours voir au-delà avec un regard plein d’espérance.
Nous avons ensuite vécu un temps de prière et de partage de l’Evangile avec les détenus. Expérience très forte ! Les questions des détenus sur notre situation n’ont pas manqué. Le partage fut intéressant et intense. 

Veillée repas, témoignage et prière avec les paroissiens de Herbitzheim
Non loin de là, nous avons rencontré en soirée l’équipe « solidarité » de Herbitzheim. Nous avons été invités à un repas fraternel préparé par l’équipe d’animation pastorale de la communauté de paroisses de la divine Miséricorde, à la salle polyvalente Ensuite, l’équipe nous a présenté leurs actions et expériences de solidarité, très édifiant pour nous séminaristes. La soirée s’est prolongée ensuite par un temps de prière.


Visite du foyer d’accueil Pierre Valdo pour personne polyhandicapées
A Marmoutier nous sommes allé visiter le foyer d’accueil médicalisé Pierre Valdo, où nous avons été accueilli par le Directeur, un homme vraiment passionné par son métier et tout donné pour les personnes qu’il accueille dans son centre et qu’il connaît chacune personnellement. Le centre accueille 40 résidents polyhandicapés adultes et autistes, et fait partie de la fondation protestante du Sonnenhof. Nous avons terminé la rencontre par un déjeuner sur place. A nouveau, ce fut une grande première pour beaucoup. Et ce fut une joie de découvrir l’esprit de service et de toute l’attention donné à chacun, pour le bien-être personnel et le développement. 

Pèlerinage au « Mont Saint Michel alsacien » et repas en famille
Le lendemain, nous nous sommes rendus au Mont Saint Michel à Ernolsheim, lieu de pèlerinage déjà très ancien. Nous avons célébré la messe dans le village avant que chaque séminariste rejoigne une famille chrétienne de la communauté de paroisses de Dimbsthal pour le dîner et la soirée. A nouveau, ce fut l’occasion d’un temps d’échange de témoignages très enrichissant.
Rencontre autour de l’œcuménisme
Le dernier jour a été consacré à une rencontre à Neuwiller-les-Saverne consacrée aux relations œcuméniques, avec le prêtre et les coopératrices de la pastorale de la communauté de paroisses. Il fut intéressant de découvrir que le prêtre doit collaborer avec près de 10 pasteurs protestants sur sa seule communauté de paroisse, étendue et hétérogène.
Nous avons abordé les questions de vie ecclésiale entre protestants et catholiques : mariages mixtes, partages d’église pour le culte, enseignement religieux dans les écoles, etc. Nous avons aussi pu échanger avec le curé de la paroisse sur l’ensemble des enjeux concernant la pastorale en général.
La semaine s’est encore terminée par la visite de l’abbatiale de Neuwiller-lès-Saverne (fondée au VIIIème siècle). Nous y avons célébré l’eucharistie puis procédé à la relecture de la semaine.

dimanche 22 mai 2011

3 mai 2011 : Jubilé de Sœur Marie-Céline, sœur de la charité au service du Séminaire : 50 ans de vie religieuse !

Nous avons eu la joie de fêter ce 3 mai, les 50 ans de vie religieuse de sœur Marie-Céline, qui est particulièrement chère à notre communauté du Grand Séminaire. Avec sœur Josette, nos deux sœurs qui partagent notre vie quotidienne, sont pour nous une présence aimante, une force, un soutien dans les temps difficile, un service discret et efficace, témoignage du don d’elles-mêmes qui nous porte sur notre propre chemin de discernement et de formation vers la vie sacerdotale.


Cette journée fut donc aux couleurs spéciales de la fête : messe très solennelle avec toute la communauté et d’autres sœurs de la congrégation des sœurs de la Charité dont la sœur Mère supérieure qui nous a partagé sa joie pour la vie de Marie-Céline et pour le lien qui existe depuis 1863 entre les sœurs de la Charité et le Grand Séminaire.



En rendant grâce pour ce don précieux qu’est la vie religieuse, nous avons prié et chanté, tous réunis autour de sœur Marie-Céline, devant la figure de Saint-Vincent-de-Paul, l’inspirateur spirituel de la vie religieuse apostolique dans laquelle Sr Marie Céline a voulu consacrer sa vie il y a 50 ans. 

La journée s’est poursuivie par un apéritif, un repas festif et plusieurs surprises !


 Peinture de Peter Ehrler, XVIIIème s. 
Restaurée en 2011 par V. Karpenko

Les sœurs de la charité de Strasbourg sont nées un peu avant que notre maison soit construite, au milieu du 18e s. Elles sont nées de la rencontre entre les besoins des malades et miséreux de Saverne et la disponibilité de quelques jeunes filles de notre terre d’Alsace qui ont voulu répondre à cet appel. Or quelques années à peine après l’éclosion de cette vie donnée pour le service des petits, le chanoine Jeanjean, directeur dans ce Séminaire diocésain, déclara : « Vous êtes appelées (…) à collaborer à l’évangélisation du monde par le service des pauvres et des malades selon l’esprit de St Vincent de Paul. » 

L’image de St Vincent de Paul est au mur de notre chapelle parce qu’il est patron secondaire de notre Séminaire. Mais il est aussi l’inspirateur spirituel de la vie religieuse apostolique des sœurs de la Charité présentes dans notre Séminaire depuis 1863. 

mardi 10 mai 2011

Célébration des jours de Pâques au Séminaire


Comme chaque année, le Triduum pascal est un moment particulièrement marquant dans la vie de notre communauté du Grand Séminaire. Nous célébrons alors le cœur du Mystère de la foi de toute l’Eglise : la Passion, la mort et la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ. 

A cette occasion, notre communauté avait voulu inviter très largement des jeunes à partager sa vie. Nous avons ainsi accueilli huit jeunes durant ces quatre jours, dont la moitié a suivi les weekends proposés dans le cadre de l’« année Saint Paul ». C’est le père Louis Ridez, prêtre diocésain de Lille, ancien responsable de Bible-Art-et-Paix, qui a assuré les méditations de ces trois jours saints. 

Nous sommes entrés dans ce temps par la célébration de la messe du Jeudi Saint en mémoire de la de la Sainte Cène, à la cathédrale. Cette fête est aussi celle du Sacerdoce, et donc particulièrement de nos quatre pères de la communauté, fête que nous avons prolongé durant un repas fraternel et festif. Mais ce jour saint ne prend sens que dans le mystère de la Croix. Ainsi, pour vivre concrètement l’appel du Christ à « veiller et prier pour ne pas entrer en tentation », l’ensemble de la communauté s’est relayé devant le Saint Sacrement pour accompagner le Christ dans sa Passion durant la nuit de Jeudi à Vendredi. Au cours de cette nuit d’adoration, l’ensemble du discours d’adieu de Jésus a été proclamé et médité. 

Le lendemain, les séminaristes ont animé le chant des laudes à la cathédrale, aux côtés de notre archevêque et des prêtres du chapitre de la cathédrale. En ce jour de la commémoration de la Passion et de la Mort de notre Sauveur, nous avons médité avec le Père L. Ridez, la descente de la Croix et la mise au tombeau du Christ telle qu’elle est annoncée par les enluminures de l’évangéliaire d’Egbert, manuscrit du Xème siècle illustré de 51 enluminures inspirées par les pères de l’église. Cette journée de silence et de prière a atteint son sommet dans la célébration de 15 heures à la cathédrale où nous avons commémoré la Passion du Seigneur avec notre archevêque et les fidèles venus nombreux de la cathédrale. En soirée, nous avons poursuivi notre méditation de la Passion du Christ à partir d’autres enluminures, notamment celle de la rencontre entre Jésus et la femme samaritaine. 

Le Samedi Saint, nous avons continué notre méditation avec les enluminures de la Résurrection, l’apparition aux disciples d’Emmaüs et l’Ascension. De même que la veille, la prière commune a rythmé ce jour du « grand silence » de l’Eglise, jusqu’au soir, où dans la nuit, nous avons laissé jaillir la joie de la Résurrection. Durant cette Eucharistie c=de la veillée pascale, servie par les séminaristes, la paroisse de la cathédrale a eu la joie d’accueillir quatre nouveaux baptisés et de célébrer la confirmation de deux autres adultes. 

A la fin de la veillée pascale, notre archevêque a remis aux séminaristes le cierge pascal destiné à la chapelle du Grand Séminaire. Ce geste a été fort et significatif, signifiant notre place au sein de l’Eglise diocésaine : nous sommes missionnés pour recevoir la Lumière de Pâques, l’accueillir et la donner au monde par nos vies. Puis, comme le veut la tradition dans notre Séminaire, nous avons longuement processionné dans et autour de la cathédrale en multipliant les Alléluia ! et d’autres nombreux chants de fête, dans la Joie de Pâque qui est la source de notre foi et de engagement chrétien. La soirée s’est prolongée par une rencontre festive qui nous a tous rassemblés, en communion aussi avec nos frères qui sont au loin. 

Le dimanche de Pâques, au petit matin, de très bonne heure, a retenti dans la cour et les couloirs du séminaire le son des cloches et le traditionnel Alléluia de Händel. Le Christ est vraiment ressuscité ! La journée a commencé avec le chant des laudes aux côté de Mgr Kratz dans la chapelle du séminaire, puis nous avons rejoint la cathédrale pour la messe dominicale du jour de Pâques. Dans son homélie, notre archevêque nous a invités à vivre les passages de notre vie à l’image du passage du Christ de la mort à la vie. Cette année encore les différentes confessions chrétiennes fêtaient dans leurs calendriers respectifs la fête de Pâques le même jour. C’est pourquoi, nous nous sommes tous rassemblés à midi sur la place de la cathédrale pour annoncer ensemble – catholiques, orthodoxes, protestantes – la Résurrection du Christ dans les langues des communautés présentes, le tout suivi d’un lâché de pigeons blanc. Comme l’a dit le chanoine Jean-Georges Boeglin, délégué diocésain pour l’action œcuménique, « l’idée est de profiter de cette date de Pâques commune à toutes les confessions chrétiennes de la terre pour manifester ensemble notre foi au Christ ressuscité ». « Ce serait dommage de ne pas montrer au monde que les Églises chrétiennes, malgré leurs divisions au cours de l’histoire, gardent quand même une unité » a ajouté le père Vasile Iorgulescu, prêtre orthodoxe au service de la communauté roumaine à Strasbourg. Enfin, nous avons poursuivi ce beau temps de Pâques par un repas festif et fraternel.


samedi 30 avril 2011

Semaine de compagnonnage de chaque séminariste avec un prêtre du diocèse

Chaque séminariste avait pu vivre une semaine de compagnonnage avec un prêtre du diocèse du 3 au 9 janvier 2011, pour découvrir la vie d'un prêtre et d'une communauté paroissiale... voici quelques témoignages.

Philippe, séminariste de 1ère année. « J’ai participé aux offices et à la vie paroissiale activement. Mais ce fut surtout une grande première pour moi de participer aussi à la préparation d’obsèques. J’ai été surpris par la capacité d’écoute du prêtre. Une grande écoute, et une grande patience pour écouter les proches parler du défunt. J’y ai aussi découvert le chemin néocatéchuménal présent dans cette paroisse, avec ses cinq groupes de 40 adolescents et jeunes adultes. J’ai été marqué par le désir ardent de ces jeunes de rencontrer et connaître le Christ. Avec les deux prêtres de la paroisse et un prêtre convalescent nous avons partagé les offices, les repas, et autres occupations. Nous avons eu des discussions très intéressantes. J’ai aussi vu le côté pratique de la gestion avec le trésorier du conseil de fabrique. La vie du prêtre de paroisse est chargée, mais cette semaine me conforte dans le choix que j’ai fait d’entrer au séminaire. Cela confirme aussi l’importance du temps consacré à la formation pour pouvoir mieux répondre à la tâche. »

Jean-François, séminariste de 2ème année. « La paroisse où j’ai vécu cette semaine est située en périphérie de Mulhouse. Elle est jeune, construite au moment l’entre-deux guerres. Aujourd’hui peu de chrétiens y habitent. Il y a davantage de personnes issues de l’immigration, surtout d’origine turque. Le prêtre a beaucoup de responsabilités, et un planning animé. Cela m’a permis de réaliser l’importance pour le prêtre de bien s’entourer et de savoir déléguer aux personnes qui ont les bonnes compétences, tout en faisant tourner les responsabilités entre les paroissiens pour un bon équilibre. Il y a beaucoup de servants d’autel, mais j’ai peu vu de personnes entre 25 et 40 ans. Durant la semaine, il y a eu beaucoup de visites chez le prêtre. Cela m’a permis de discuter avec chacun. Beaucoup ont une famille et malgré tout ils consacrent du temps à l’Eglise durant la semaine. »

Francis, séminariste en 1ère année. « J’ai vécu la semaine dans le Sundgau, région que j’ai découverte. J’ai découvert pas mal de choses : la messe avec les petits enfants, les équipes Notre-Dame, etc. J’ai participé à une rencontre à l’abbaye d’Oelenberg. On a dîné chez un couple, et j’ai vu comment un prêtre pouvait simplement conseiller un couple. Le moment le plus marquant a été celui des funérailles d’un jeune qui s’est suicidé. Enormément d’émotion dans l’église pendant les obsèques. J’ai vu comment le prêtre a abordé la situation avec grande sensibilité, devant faire attention à ce qu’il dit. J’en ai été touché ; je n’étais pas loin de pleurer ; beaucoup d’émotion. Le lendemain, un autre enterrement, celui d’une personne morte d’une maladie dans un âge avancé, un croyant, un paroissien. Là, les gens étaient plus apaisés, calmes, cela changeait complètement de la veille. J’ai découvert comment le prêtre gère ses huit clochers, obligé de se déplacer partout ; beaucoup de kilomètres parcourus. Je garde un très bon souvenir du prêtre qui m’a accueilli. »

Sébastien, séminariste en 2ème année. « J’étais en stage chez un prêtre d’origine togolaise très apprécié et très écouté. Il a une très bonne capacité à gérer le temps des réunions. J’ai vu l’importance de faire des réunions mais aussi surtout de partager, discuter avec les gens. J’ai participé à une réunion du service d’évangélisation des malades, une réunion d’EAP fraîchement constituée. J’ai observé beaucoup de liens avec les protestants ; le prêtre tient à ce qu’il y ait un contact proche avec les protestants. Très drôle aussi : un prêtre qui, tellement pressé, n’a pas pris le temps d’ôter son aube et est entré habillé en aube en voiture, entre les deux églises où il célébrait la messe ! J’ai rencontré quelqu’un qui a le souci et le sens de l’accueil, et qui est très priant aussi. J’’ai eu plaisir à passer cette semaine avec lui. Le rythme fut assez soutenu, tout en ayant pris le temps de prier les offices dans la journée : laudes, vêpres, milieu jour,… le prêtre insiste sur ces moments ! Il est régulier, et y est fidèle tous les jours, c’est très porteur. Le prêtre rend sa communauté de paroisse très vivante, très active. »

Johan, séminariste en 3ème année. « Très heureux. Je n’avais plus envie de repartir à la fin. J’ai pu rencontrer un saint prêtre. Accueil chaleureux. Il partageait tout. On a pu prier les offices ensemble. Aucun tabou dans le partage. Réunion de Zone, réunion d’EAP : il est doyen. Célébration d’enterrement. J’avais l’habitude des enterrements, mais c’est la première fois que je vois une femme qui entre et qui a perdu son compagnon de 48 ans. Elle était blanche, vide ! Pour accompagner, parler avec, ce n’est pas évident. J’ai pu aller au groupe de prière qui soutient financièrement notre Séminaire et les remercier de leur soutien : Musique, danse, prière festive. Très nombreux, une église presque pleine. Ils prient pour nous, et pas qu’un peu ! Spectacle le dimanche, veillée du 4ème âge avec les enfants. Toute la semaine, les réunions s’enchainaient. Belle semaine, à revivre ! Le curé fait beaucoup pour améliorer les choses. Entouré de coopératrices. Belle semaine. »

Christian, séminariste en 2ème année. « J’ai été accueilli par un prêtre souriant, chaleureux, très à l’écoute. Bons moments d’échange avec lui. J’ai pu participer à la messe mensuelle « Ichtus » des jeunes, rencontre à l’initiative de quatre jeunes. Lors de cette deuxième rencontre, ils étaient 50 jeunes. Cela avait fait le tour par bouche à oreille. Il y a la messe, mais aussi le repas et des jeux. Cela m’a permis de voir des jeunes qui ont soif de connaître, de vivre une relation avec le Christ, envie de partager de vivre ensemble de grands événements comme cela. J’ai vu un prêtre très à l’écoute, et qui sait aussi être ferme dans ses choix. Il sait bien que les mouvements naissent, grandissent, disparaissent, il ne faut pas s’y accrocher, mais les laisser vivre, laisser faire. Il m’a fait part des problèmes de communication dans l’église, en paroisse, des « querelles de clocher ». Il faut être attentif, toujours mettre le Christ au centre de ces relations difficiles. Avec les jeunes, dans une école, j’ai participé à un cours de religion. Pendant toute une après-midi, on a accompagné les personnes malades, dans une unité psychiatrique, avec des gens malades d’Alzheimer. On a prié avec une dame, qui 5 minutes après ne se rappelait plus qu’on avait prié. Réunion avec l’EAP aussi. Semaine très enrichissante humainement. »

Charles, séminariste en 2ème année. « J’ai été accueilli dans un coin de l’Alsace que je ne connaissais presque pas, moi qui suis sundgauvien d’origine et strasbourgeois depuis quelques années. Durant cette semaine j’ai pu découvrir autant la vie quotidienne du prêtre, ce qui concerne le côté pratique et organisationnel, en bref tout ce qui fait la vie quotidienne (repas, courses, repos, chorale…). Puis les célébrations et diverses sollicitations (messes et leur préparation, enterrements, demandes de baptêmes…). Et enfin la présence du prêtre aux personnes qui le sollicitent, mais aussi ses responsabilités dans l’équipe d’animation pastorale sur la communauté de paroisse, et dans l’équipe d’animation pour la zone pastorale où il est responsable adjoint (deux réunions auxquelles j’ai pu assister durant la semaine). Durant ce court temps, j’ai pu découvrir le visage d’un prêtre de notre diocèse, avec ses convictions, ses choix, sa personnalité. Pour ma part, c’est une expérience bien enrichissante. Le bon accueil, la simplicité et la sympathie du prêtre y ont bien contribué. »

samedi 19 février 2011

Invitation à partager la vie des séminaristes pendant le Triduum Pascal (21-24 avril 2011)

Le Grand Séminaire de Strasbourg, en coopération avec le Service Diocésain des Vocations, propose à des jeunes gens (18 ans et +) qui le souhaitent, de partager la vie et la prière des séminaristes pendant les trois jours saints de la fête de Pâques.
L’entrée à Jérusalem (Evangéliaire d’Egbert)

Comme chaque année, ces trois jours seront un temps fort de récollection à la suite de Jésus dans son chemin de mort et de résurrection. Il sera rythmé par des enseignements, des temps de méditation et la participation aux liturgies de la Cathédrale.

Ce moment particulier dans la vie de notre Séminaire débutera le Jeudi saint 21 avril 2011 à 18H00 et se clôturera le dimanche de Pâques 24 avril 2011 après le déjeuner.

Télécharger ici le BULLETIN D'INSCRIPTION

Au fil de ces trois jours, le P. Louis RIDEZ (spécialiste en iconographie à Pax Christi France) nous introduira au mystère pascal en nous invitant à la lecture méditée de quelques images tirées de l’Evangéliaire d’Egbert (Xe siècle).
Temps fraternels, repas, et temps de prière avec la communauté du séminaire...

...célébration de Pâques à la cathédrale
Le vendredi saint et le samedi saint à 9h, les séminaristes assureront eux-mêmes un office du matin dans le chœur de la Cathédrale. Cet Office du matin est ouvert à toute personne qui veut s’y joindre. Nous participerons avec tout le peuple chrétien aux grandes liturgies de la semaine sainte à la Cathédrale : la Célébration en mémoire de la Cène du Seigneur jeudi à 19h, la Célébration de la Passion du Seigneur vendredi à 15h, la Veillée pascale samedi à 20h30 et la messe de Pâques dimanche à 11h, après l’office de Laudes au séminaire présidé par Mgr Grallet, archevêque de Strasbourg.


Pour participer à ce temps-fort,
il est nécessaire de s’inscrire avant le 18 avril 2011
auprès du Service diocésain des vocations :
          Père Christophe Schwalbach
          2, rue des Frères 67081 Strasbourg Cedex
          Tel : 03 90 22 93 92 ou 06 61 35 94 18

jeudi 10 février 2011

Visite des jeunes de Geispolsheim au Séminaire

Ce samedi 29 janvier 2011, des jeunes de Geispolsheim se préparant à la Profession de foi et à la Confirmation sont venus au Séminaire pour visiter notre maison et  découvrir la vie des séminaristes. Johan (3ème année) et Charles (2ème année) les ont accueillis et les ont conduits à travers nos différents lieux de vie, de rencontre, de travail en commun, d'étude... sans oublier les deux religieuses de la Charité qui partagent notre quotidien, la grande bibliothèque historique du XVIIIème que nous a fait visiter le bibliothécaire M. Schlaeffli, les services diocésains et les étudiants hébergés dans notre maison.


La visite nous a donné l'occasion de raconter nos activités, le programme de la semaine, la formation que nous recevons. Elle nous a surtout conduits à évoquer nos parcours de vie personnels. Les jeunes ont pu découvrir et vérifier qu'il n'y a pas de niveau d'étude minimum pour entrer au séminaire. Certains d'entre nous sont boulangers, d'autres techniciens. Certains ont passé le baccalauréat et d'autre viennent avec des diplômes de l'enseignement supérieur. 



Au fil de la visite, nous avons pu montrer l'importance  pour nous de rester connecté à l'actualité du monde : par l'accès à une revue de presse, hebdomadaire, à Internet. Mais aussi l'importance de nos activités en dehors du Séminaire : les weekends, dans nos paroisses respectives, les sorties, les loisirs, le contact avec les amis... Communiquer, se former, et tout simplement "vivre en Eglise", avec les frères de la communauté, et aussi avec les autres, un grand enjeu pour la vie d'un séminariste. 

Une fois encore, nous nous sommes rendu compte de l'importance de telles rencontres pour "démystifier" l'image du séminariste ainsi que les "fausses idées" ou "mauvaises informations" que l'on peut avoir sur la réalité d'un Grand Séminaire.

mardi 25 janvier 2011

Institutions au lectorat



Ce mardi 25 janvier 2011, nous avons célébré l'institution au lectorat de 3 séminaristes de 2ème année. Après le rite d'entrée au Grand Séminaire et l'accueil ainsi manifesté dans le corps des séminaristes, le lectorat est la première étape liturgique qui marque dans notre maison le chemin vers l'ordination de prêtre.


Lorsque le moment est venu, après un temps de familiarisation avec la lecture des Ecritures, par la découverte progressive de l'ensemble de la Bible, l'étude patiente des textes, la lectio divina, l'évêque appelle le séminariste à vivre cette fréquentation de la Parole de Dieu comme un service que lui confie l'Eglise. Au cours de la liturgie de cette étape, l'Eglise demande à celui qui est institué de prendre l'engagement à aimer la Parole de Dieu, la lire, l'écouter, l'étudier, la comprendre, la vivre, la partager... Elle lui demande de s'y engager dans sa relation personnelle à Dieu, mais aussi dans la célébration communautaire de la prière.



C'est Mgr Bogner, vicaire général de notre archevêque, qui est venu présider dans notre chapelle la liturgie d'institution. Après leur présentation par le Supérieur, à tour de rôle, les trois candidats à l'insitution ont été appelés. Ils ont répondu « Me voici ! » comme l'ont fait Abraham ou Samuel, serviteurs du Seigneur. Ensuite, chacun s'est avancé et a reçu entre ses mains le livre de la Parole de Dieu avec ces mots qui accompagnaient le rite : « Recevez le livre de la Sainte Écriture et transmettez fidèlement la parole de Dieu, qu’elle s’enracine et fructifie dans le coeur des hommes ».

Le "lecteur" est choisi par l'Eglise pour l’annonce de la Parole de Dieu, annonce qui peut s’accomplir de bien des manières : depuis le simple dialogue jusqu’à la recherche en commun des exigences de l’Évangile, depuis la catéchèse qui veut éclairer et nourrir la foi jusqu’à l’initiation aux sacrements auxquels se préparent les adultes et les enfants, depuis l’annonce de Jésus Christ à ceux qui ne le connaissent pas jusqu’à la proclamation de la Parole dans l’assemblée liturgique.


Les trois séminaristes institués ont vécu cette étape liturgique entourés de leurs familles et amis et de toute la communauté du séminaire. L'événement s'est prolongé dans la fraternité conviviale d'un bon repas.











Les trois nouveaux institués au lectorat (de droite à gauche sur la photo ci-dessous) : Sébastien Laouer, Jean-François Ritsch-Fisch et Charles Guthlin.


lundi 24 janvier 2011

Restauration des tableaux de la chapelle

Depuis l’automne 2008, le Grand Séminaire a entrepris  une campagne de restauration des peintures qui se trouvent dans sa chapelle.

En la fête de saint François de Sales (24 janvier) nous avons remis en place, à côté de l’orgue, la toile de Peter EHRLER représentant le saint. Ce tableau a été peint en 1779 (la signature apposée au bas de la toile l’atteste), c'est-à-dire immédiatement après la construction du bâtiment.

Le saint évêque de Genève est représenté tenant un livre ouvert de sa main gauche et une plume de sa main droite. La page du livre offerte à nos yeux indique qu’il est en train d’écrire à sa « chère Philotée ». Il s’agit de Jeanne Françoise Fremyot, devenue madame de Chantal par son mariage avec un gentilhomme officier de l’armée royale, plus connue de nos jours comme Sainte Jeanne de Chantal. La rencontre entre ces deux êtres d’exception marque de manière particulière le début du 17e siècle. L’influence qu’ils auront l’un sur l’autre ne cesse d’éclore et de s’épanouir au fil d’une correspondance dont il ne reste que les écrits de S François de Sales. 

« Non, Philotée, la vie spirituelle ne gâte rien quand elle est authentique. Au contraire, elle mène tout à sa perfection. Si elle devait empêcher quelqu’un d’honorer les justes devoirs de son état, c’est, sans aucun doute, qu’elle serait fausse. » (Introduction à la vie dévote, n° 20)

En 2010 nous avons fêté le quatrième centenaire de la fondation de l’Ordre de la Visitation, leur œuvre commune.

Si vous voulez soutenir le Grand Séminaire dans son œuvre de restauration, vous pouvez adresser votre don à : (un reçu fiscal vous sera délivré) 
Monsieur le Supérieur du Grand Séminaire - 2, rue des frères 67081 Strasbourg

Pour de plus amples détails sur Johannes Peter EHRLER, on pourra se reporter à la notice de Benoît Jordan disponible sur le site de l’association pour la conservation du patrimoine religieux en Alsace :  http://www.patrimoine-religieux-alsace.eu/wp-content/uploads/2010/08/Peter-Ehrler4.pdf

vendredi 21 janvier 2011

Le chant liturgique et les arrangements floraux : tout un art !

La beauté du chant liturgique et des arrangements floraux sont là pour rendre nos célébrations plus vivantes et agréables pour l’écoute et à la vue, et pour que l’on se sente pleinement accueillis dans la maison de Dieu.

Le chant est un facteur essentiel, une des expressions de notre bouche pour proclamer la parole de Dieu. C’est un art mis au service de la liturgie pour la rendre vivante et joyeuse, pleine d’espérance. Le chant liturgique conduit au chemin de Dieu par l’émotion. Un air qui plaît et des paroles de vie sont la recette élémentaire d’un cantique priant et il donne envie d’aimer celui pour lequel on chante. C’est par la louange chantée que nous reconnaissons aussi que Dieu s’est fait homme et qu’il a habité parmi nous.  Saint Augustin disait : « Chanter c’est deux fois prier ». En effet, car la Parole que nous écoutons est souvent reprise dans les chants pour que nous l’entendions différemment et que surtout nous l’aimions.


« Fleurir en liturgie » c’est honorer d’abord la maison de Dieu. Chaque église, se pare de fleurs pour accueillir les fidèles, louer Dieu et offrir un reflet de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu se reflète par la couleur des fleurs choisies en fonction des couleurs liturgiques, des fêtes, des saisons. « Fleurir en liturgie » est un ministère au service de la liturgie qui passe par la beauté et la noble simplicité des compositions florales réalisées. Il s’agit de rendre grâce à Dieu avec la création que Lui-même nous offre et, à travers elle, Lui laisser la parole. En chaque Eucharistie nous célébrons, en effet, le mystère pascal, en un temps liturgique donné et avec une Parole différente. « Fleurir en liturgie » c’est encore faire passer la joie que nous avons à élaborer des arrangements floraux pour que les fidèles soient encore plus portés dans leur démarche de prière et de foi.

Ces deux formes d’expression de la liturgie qui servent et accueillent le fidèle dans la maison du Seigneur sont des formes artistiques qui s’apprennent, se travaillent et surtout se vivent régulièrement. L’expression d’une prière intérieure qui devient prière qui aide l’autre à entrer à son tour dans la prière. Jésus vient alors lui-même s’installer humblement et sans bruit mais avec amour, confiance et fidélité.

Le Séminaire permet de s’épanouir à ces deux réalités liturgiques et de développer un sens de la communication de la prière vers les frères et sœurs. Mélodies et création sont deux chemins vers une spiritualité joyeuse et vivante. Les mêmes termes si nous nous y arrêtons un peu, sont repris dans les deux domaines. On parle d’une composition, d’un arrangement... Le chant et les fleurs sont nommés par les mêmes expressions. Enfin, comment ne pas souligner qu’il s’agit aussi de deux clés pour entrer dans la joie du ressuscité. C’est en l'accueillant par la musique, le chant et les fleurs, que l’œuvre de Dieu peut se réaliser en nous et en nos frères. Voilà à quoi nous sommes attentifs dans ces tâches à accomplir.

Quand Jésus a guéri l’aveugle et fait entendre le sourd, c’était pour les ouvrir à la prière et à l’amour de Dieu. Ainsi, par le chant et les fleurs, écoutons et regardons les merveilles de Dieu.


Sébastien, séminariste de 2ème année,
responsable du chant liturgique et des arrangements floraux