lundi 21 décembre 2015

Pèlerinage sur la montagne sainte de l'Alsace

Le 12 et 13 décembre, nous avons eu le plaisir au Séminaire de vivre un weekend communautaire. Le moment n’était pas choisi au hasard, puisqu’il s’agissait du weekend d’ouverture de la porte sainte de la miséricorde, geste voulu par le pape François pour entamer un jubilé qui durera un an.

Le samedi 12 au matin, après la prière des laudes nous avons pris la route pour nous rendre sur la montagne sainte de l’Alsace, au Mont Saint Odile. Ce voyage a prit pour nous la forme d’un court pèlerinage. Nous avons participé à la messe dans la basilique, présidée par Monseigneur Lagleize, évêque du diocèse voisin de Metz. Au cours de la célébration notre archevêque a ouvert une porte sainte dans le sanctuaire, avant de le faire le lendemain  en notre cathédrale.
Mais pourquoi des séminaristes sur le Mont ? La question peut être posée. Si nous nous sommes rendus dans ce sanctuaire, c’est avant tout parce que nous fêtions la sainte Odile, patronne de l’Alsace. Mais aussi parce qu’il s’agit du centre spirituel de notre diocèse. Le lieu d’une adoration ininterrompue du Saint Sacrement par tout les alsaciens. Quel plus beau lieu pouvions nous choisir pour vivre ce weekend ?
Nous avons aussi eu la joie de prendre notre repas avec les adorateurs, de les servir à table, de discuter avec eux et de leur montrer qu’il y a des séminaristes dans le diocèse et que de la même manière que le peuple chrétien en Alsace prie pour ses séminaristes, nous prions pour lui. Avant de partir, nous n’avons pas oublié de nous arrêter à la source afin de boire un peu d’eau mais aussi de nous laver les yeux. N’oublions jamais de garder nos yeux ouverts sur la Vérité afin de toujours rester dans la lumière !


Le Dimanche nous avons eu la joie de participer à l’ouverture de la porte sainte en notre cathédrale. La liturgie a été présidée par notre archevêque. Nous avons tous été très ému par l’ouverture de cette porte, mais aussi par la présence de Mgr Gémayel, évêque de l’éparchie de Notre Dame du Liban, qui a donné l’homélie. Cette homélie fut un message d’espoir pour nous tous, mais aussi un message de fraternité entre nos deux rites, latin et maronite. Mgr Grallet et Mgr Gemayel ont d’ailleurs franchis ensemble la porte sainte et symboliquement allumé un cierge dans le nouvel espace dédié au sacrement de la pénitence et de la réconciliation qui a été aménagé dans la cathédrale (ancien portail antiquaire).

Ce moment communautaire a sans aucun doute participé à notre marche vers celui que le temps de l’Avent nous fait attendre avec toute l’Eglise.

Les séminaristes de Strasbourg

vendredi 11 décembre 2015

Fête de l’Immaculée Conception

« Ô Marie, Vierge Immaculée, par la volonté du Père et par la grâce de l’Esprit Saint, vous avez donné au monde le sauveur, le Fils du Dieu vivant »

Ce mardi 8 décembre 2015 le Grand Séminaire de Strasbourg était dans la joie. Comme chaque année à cette date il célèbre la Vierge sainte et Immaculée puisqu’il est placé sous son patronage. Cette solennité à été célébrée dans la liturgie durant toute la journée avec les offices de Laudes et Vêpres et jusqu’au soir avec la messe présidée par notre archevêque, Mgr Grallet. Au cours de celle-ci, trois séminaristes ont été admis parmi les candidats au sacrement de l’Ordre : Anthony Rien, Sébastien Higelin et Jérémy Noirtin. Ils ont été présentés à l’assemblée des fidèles qui était venue nombreuse. Une vingtaine de prêtres étaient également présents pour concélébrer autour de l’évêque. Après la liturgie de la Parole, Mgr Grallet est revenu, au cours de son homélie, sur la figure de la Vierge Marie, gardée pure de tout péché pour être le tabernacle de Celui qu’elle accueillerait dans son sein, le Christ Rédempteur.
(De gauche à droite : Anthony, Sébastien, et Jérémy)
Après l’homélie, est venu le rite de l’admission où les trois séminaristes se sont avancés devant l’évêque et ont répondu « oui je le veux » par deux fois pour manifester leur attachement à servir le Christ et les hommes en poursuivant leur formation au séminaire et pour acquérir les compétences nécessaires au ministère sacerdotal dans le diocèse de Strasbourg. La célébration de l’Eucharistie s’est poursuivie et au cours de la préparation des dons, les séminaristes, sous la direction de leur supérieur, ont exécuté un motet à quatre voix de Charles Gounod : « Tota pulchra es ». Avant le renvoi, un dernier chant en l’honneur de la Vierge Marie était entonné en allemand « Wunderschön Prächtige », marque d’accueil pour nos invités du séminaire de Fribourg en Brisgau avec qui nous sommes liés de longue date. 

Après la messe, nous nous sommes tous réunis au grand réfectoire pour partager un repas festif en compagnie de nos invités et de toutes les personnes qui œuvrent de près ou de loin dans notre maison.
Prions avec Marie la Mère de Miséricorde et de l’Espérance pour notre monde désorienté et assoiffé, afin que toute personne puisse sentir dans son cœur la Miséricorde et l’amour infini du Père au travers de consacrés priants et saints qui la communique par le témoignage de leur vie.

Les séminaristes de Strasbourg

lundi 30 novembre 2015

L’Avent, un temps de préparation et de veille !


"Donne à tes fidèles, Dieu tout puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du royaume des cieux ». Cette prière d’ouverture du premier dimanche de l’Avent donne la tonalité de ce nouveau temps liturgique qui s’ouvre à nous. Mais qu’est-ce que le temps de l’Avent ? Comment pouvons-nous le vivre ? 

Comme nous le dit le Pape François « le temps de l’Avent redonne l’horizon de l’espérance, une espérance qui ne déçoit pas… parce que le Seigneur ne déçoit jamais ». Le temps de l’Avent revêt deux particularités. Il est d’abord cette période, où en église, durant quatre semaines nous  nous préparons à la solennité de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Avec l’Avent s’ouvre comme nous le rappelle encore le pape François, « une nouvelle année liturgique, c’est-à-dire un nouveau chemin du Peuple de Dieu avec Jésus Christ, notre Pasteur, qui nous guide dans l’histoire vers l’accomplissement du Règne de Dieu. C’est pourquoi ce jour a un attrait spécial, il nous fait éprouver un sentiment profond du sens de l’histoire. Redécouvrons la beauté d’être tous en chemin : l’Eglise, avec sa vocation et mission, et l’humanité entière, les peuples, les civilisations, les cultures, tous en chemin sur les sentiers du temps ». Délaissant un moment la couleur verte du temps ordinaire, la liturgie de l’Avent nous familiarise avec la couleur liturgique du violet, exprimant ainsi notre démarche de préparation. La deuxième particularité du temps de l’Avent consiste à être une période où les croyants sont conviés à veiller. Veiller, pour accueillir Jésus présent au milieu de nous, mais qui ne cesse de venir à notre rencontre à chaque eucharistie ! Comme l’exprimait admirablement le pape Benoît XVI « L'Avent chrétien devient de cette manière une occasion pour réveiller en nous le sens véritable de l'attente, en revenant au cœur de notre foi qui est le mystère du Christ, le Messie attendu pendant de longs siècles et né dans la pauvreté de Bethléem. En venant parmi nous, il nous a rendu et continue de nous offrir le don de son amour et de son salut ».  

Image Google - Les rois mages (Vitrail de Taizé)

L’Avent est donc au final une période d’attente orante pour se laisser  renouveler, tant par la diversité des textes bibliques que par la nouveauté des chants liturgiques qui constituent autant de motifs encourageant pour accueillir  joyeusement la grande espérance qu’offre Jésus, qui vient pour nous sauver.

Les séminaristes de Strasbourg

vendredi 20 novembre 2015

Trois séminaristes en première année

En 1ère année de Séminaire, nous sommes trois séminaristes, et nous commençons notre formation au Grand Séminaire sainte Marie Majeure du diocèse de Strasbourg.

Je m’appelle Maxime. J’ai 23 ans et je suis originaire de Schiltigheim (faubourg de Strasbourg) où j’ai fait mes premiers pas avec le Seigneur. Impliqué dans ma paroisse d’origine avec déjà quelques questions de vocation, je quitte tout en 2013 et suis le Seigneur pour un service auprès de la Communauté du Chemin Neuf à Lyon. Je passe là deux années, durant lesquelles le Seigneur m’a permis de faire une relecture de ma vie et de clarifier l’appel que je portais, ce qui m’a conduit à pousser les portes du Séminaire en septembre dernier. Ici, je fais mes premiers pas de séminariste avec une très grande joie, très heureux de pouvoir répondre à l’appel que le Seigneur me lance depuis quelques années, très heureux de continuer ma route avec lui. Dans cette nouvelle vie communautaire, il continue à me faire grandir dans la charité et m’enseigne les vertus qui m’aideront un jour, je l’espère, à être au service de mes prochains à travers lui.

Je m’appelle Xavier, j’ai 21 ans et je suis originaire des Vosges. Après avoir passé un Bac Pro dans le domaine de la vente et de l’accueil de public, je fais une année de propédeutique au Séminaire de la Société Jean Marie Vianney à Ars sur Formans, année qui me fortifiera dans ma vie spirituelle, humaine et ecclésiale et me donnera de clarifier l’appel que je percevais depuis le collège. Une fois mon année de propédeutique achevée, j’ai consacré une année à exercer un travail professionnel comme ouvrier dans une fromagerie industrielle. Après quoi j’ai demandé à entrer au Grand séminaire de Strasbourg, mes liens avec plusieurs prêtres du diocèse m’ayant poussé à choisir l’Eglise d’Alsace.

Je m’appelle Godefroid NGOMA. J’ai été agréablement surpris de l’accueil des séminaristes plus anciens, un accueil fraternel. J’apprends beaucoup de choses pour la vie spirituelle, la formation humaine et intellectuelle. Nous avons habituellement dès 6h30 la prière d’oraison et la prière de laudes le matin, l’office du milieu du jour à midi, la prière des vêpres et la messe le soir, sans oublier la prière du chapelet, la lectio divina et l’adoration eucharistique. Tout cela a changé ma vie et ma relation à Dieu. Nous pouvons parvenir paisiblement à approfondir notre vocation par la prière, la réflexion et l’aide de notre accompagnateur spirituel ainsi que le sacrement du pardon. Puisque avant m’a rentré tout était encore, peut-être trop vague. Je crois que la lumière se fait jusqu’à devenir, Dieu le voulant, une certitude : oui Dieu m’appelle à suivre Jésus de cette manière.

Nous découvrons au Séminaire une nouvelle vie qui nous change de ce que nous avons connu avant. Au séminaire nous avons découvert une communauté, les repas partagés ensemble, le service de la table, la vaisselle, l’ambiance conviviale et fraternelle, les offices priés ensemble. Même si cela était nouveau pour nous, il a fallu animer les offices, servir la messe, assurer le service liturgique. Par les cours, nous découvrons la spiritualité du prêtre, l'histoire de la liturgie des heures pour mieux comprendre la prière de l’Église… Nous avons également un temps d'insertion apostolique à la maison de retraite Saint Gothard à Strasbourg, expérience qui nous rapproche de personnes âgées qui souffrent de la maladie ou de l’isolement.


Godefroid, Maxime, et Xavier

vendredi 9 octobre 2015

Qu'est-ce qu'un séminaire ? Qu'est-ce qu'un séminariste ?

Le mot « séminaire » vient du latin « seminarium », c’est-à-dire « pépinière ». C’est donc le lieu et l’institution dans laquelle des personnes sont formés.

Au XVIIe siècle, le concile de Trente établit le principe de séminaires pour la formation des futurs prêtres, appelés séminaristes. Longtemps, il y avait des séminaires propres à chaque diocèse. En raison du manque de moyens humains et financiers ils sont aujourd’hui souvent regroupés en séminaires interdiocésains.

Le lieu est constitué comme une maison commune, avec chambres et bureaux individuels, salles de cours, bibliothèque, chapelle, salle à manger, foyer de détente…etc.

Un séminaire est une communauté dans laquelle sont rassemblés des séminaristes et des prêtres qui ont reçu la mission de les former. Dans certaines maisons, des religieuses et/ou des bénévoles s’ajoutent à la communauté pour le service des nécessités matérielles.

Ce temps de formation compte au moins six années de vie communautaire et d’études philosophiques, théologiques et pastorales.

En décidant de demander son entrée au séminaire, le séminariste répond à l’appel du Seigneur. Il se rend disponible à Dieu et à l’Église pour être façonné par la grâce. L’entrée au séminaire ne signifie toutefois pas que l’on sera forcément ordonné. Tout au long de la formation, le choix de répondre à sa vocation se purifie dans le discernement. Il peut conduire aussi bien à l’engagement définitif qu’à une possible réorientation.


Les séminaristes de Strasbourg

jeudi 1 octobre 2015

La journée diocésaine des familles


Dimanche 27 septembre, dans le cadre de la "Journée diocésaine des Familles", nous avons eu la joie d'accueillir une centaine de jeunes entre 11 et 17 ans au Grand Séminaire. Les ateliers organisés par les séminaristes ont permis à ces jeunes d'avoir un contact heureux avec notre maison. Au programme : témoignages, vie de saints, atelier cinéma sur la famille, jeux.  Assurément, nous avons tous été très heureux de passer ce moment avec eux. Un moment riche en enseignement et épanouissant pour nous comme pour eux. Nous leur souhaitons à tous d'aller au bout de leur vocation et de leur chemin.

Les séminaristes de Strasbourg