jeudi 1 décembre 2016

Après la session à Solesmes
 « Amour, sexualité et vie chrétienne »


Dans le cursus de formation de notre maison, les séminaristes de 5e et 6e année suivent une session de formation dédiée à l’accompagnement des couples et la vie conjugale. Cette année, ce rendez-vous a été honoré avec la participation à une session de l’AFCP (Association pour la formation chrétienne de la personne) organisée à Solesmes du 21 au 26 novembre. Baptiste Aubas, séminariste en 6ème année en stage diaconal à Soultz a accepté de revenir pour nous sur ce temps de formation.



Parlez-nous un peu du formateur et des participants à la session, car vous n’étiez pas entre séminaristes seulement.

C’est le Père François POTEZ qui était le formateur. Il est prêtre du diocèse de Paris, curé de la paroisse Notre-Dame du travail. Cela vient de ses liens avec Aline LIZOTTE fondatrice de cette association et initiatrice de ces sessions dont le plan et la démarche couvre l’espace d’une semaine. On y aborde les questions du développement psychologique de l’enfant, la naissance de la personne, la vie du couple et ses difficultés, les relations dans les couples, l’union du couple dans la sexualité jusque dans ses difficultés au quotidien.
Le groupe des participants de la session était assez hétérogène. On y retrouvait des célibataires venus par intérêt personnel et des fiancés venus pour se former dans le cadre de la préparation au mariage. On y retrouvait des couples avec des parcours de vie différent, se trouvant à un tournant crucial de leur relation, avec le souci de se poser et réfléchir. Il y avait aussi des religieux et religieuses venus pour compléter leur formation ainsi que des prêtres. Et… nous, séminaristes du diocèse, qui étions six.



Quels ont été pour vous les moments les plus marquants de ce temps de formation ?

En tant que séminariste, c’est un moment marquant que d’entendre un prêtre formateur nous parler de l’union conjugale. Ce n’est pas vraiment un sujet auquel on est habitué au cours de notre formation au séminaire, et pourtant il est nécessaire d’honorer la beauté de cette union conjugale et sa dimension sacrée qui transmet la vie. Le deuxième moment marquant fut pour moi la conférence où le Père POTEZ a parlé des blessures de l’amour et de la nécessité du pardon. On prend conscience que nous sommes vraiment aimés, que nous sommes aimables. Et la radicalité du pardon vient recréer cet amour au quotidien.

Comment comptez-vous faire fructifiez ce que vous avez reçu ?

Personnellement, je compte relire mes notes et cette réflexion avec mon père spirituel. Je compte reprendre aussi cela dans le cadre de la préparation au mariage, en réfléchissant au sacrement du mariage. Je veux prendre le temps de voir comment je peux transmettre ce que j’ai appris aux jeunes couples qui viendront se présenter au presbytère pour demander le sacrement du mariage. Dans un troisième temps plus lointain, je pense approfondir par une lecture ou revenir à une semblable session, dans quelques années, lorsque j’aurai acquis un peu plus d’expérience pastorale.


               Propos recueilli par Jean Paul AKA-BROU (Séminariste du diocèse de Strasbourg)